2007 - Roken is dodelijk - Photo de presse © Hervé Leteneur
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Quand un groupe traîne avec lui une réputation de goguenardise, on a toujours un peu peur de tomber sur une sympathique bande à Basile dont les blagounettes ne font que s’efforcer de masquer l’indigence musicale. Or les Roken nous ont prouvé ce lundi soir au Nouveau Casino que l’on peut à la fois s’offrir le luxe d’être second degré tout en livrant une pop quasiment exemplaire, léchée, ample et inspirée. C’est que si leur set est émaillé de nombreuses facéties, il s’impose surtout par des morceaux tous potentiellement tubesques aux arrangements soignés et à l’orchestration minutieuse. Derrière l’humour, l’amour, donc, celui du travail bien fait, celui de chercher ce sans jamais être putassier, à séduire le public... Et ils y parviennent non sans panache les bougres... alternant avec un certain bonheur (partagé) les genres, oscillant entre post folk électrifiée, rock 70s, intonations groove soul, ballades shiny ou mélodies mélancoliques. (source : not for tourist)